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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:42

Narten-Stan-Cecilia-140-112-HT-2012.jpg

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Stan Narten, Cecilia, 140X112 cm, huile sur toile de lin, 2012.

Caravage, Sainte Catherine d'Alexandrie, huile sur toile, 1598, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 09:54

yang-yongliang-phantom-landscape-n-4.jpg  yang-yongliang-2.jpg

Yang Yongliang, Phantom Landscape n°4, 2, 130x60 cm, jet d'encre sur papier, 2006.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 14:26

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Franz Floris, La chute des anges rebelles, 300x220 cm, huile sur toile, 

Longo Robert, Untitled ( White Riot), 240x457 cm, fusain, graphite et encre sur papier, 1982.

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 11:41

Pour ne pas finir la journée sur du Peyton.

 

De-Bray-Joseph-eloge-du-hareng-saur-1657.jpg

Joseph De Bray, Nature morte à la louange du hareng saur, 57x48 cm, huile sur chêne, 1656-7, Gemäldegalerie, Dresde.

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 11:06

peyton-elisabeth-eral-s-court-1996.jpg

Peyton (Marquet, Matisse) Elisabeth, Earl's Court, 25x20 cm, Huile sur carton, 1996.

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 14:52

Brueghel_l-Ancien_-_La_Predication_de_Saint_Jean-Baptiste-.jpg

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Bruegel, La prédication de Saint Jean-Baptiste, 95x160 cm, huile sur bois, 1566, Budapest.

Neil Jenney, Sawn And Saw, Huile sur toile, 1970.

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 13:55

Face-FS129-The-Obscure-And-The-Reason---F.JPG   Chuck-Close-autoportrait.jpg 

 

Christophe Avella Bagur, Face FS129 The Obscure And The Reason, 200x145 cm, 2012.

Chuck Close, Selfportrait, 2000.

 

 

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 17:48

zoran-music.jpg

Zoran Music, Nous ne sommes pas les derniers, 56,5x40,5 cm, eau-forte, 1970, Galerie Bordas, Venise, Italie.

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 12:05

La prolifération exponentielle des images médias depuis les années quatre-vingt dans les domaines de l’information, de la publicité, du cinéma, de la vidéo, de l’Internet aujourd’hui  aurait pu en trente ans affiner notre culture visuelle, nous donner le sens de la hiérarchie, de l’analyse sémiologique, de la subtilité de la lecture, ayant pour résultat une meilleure compréhension de la création artistique visuelle ; hors, il n’en est rien, ou si peu. Le Tout-se-vaut, même en art, est de rigueur et peu nombreuses sont les personnes susceptibles de hiérarchiser, de comprendre des images complexes sans défaillir, sans les taxer de difficiles ou de l’anathème  définitif : d’image dure.

D’où vient ce manque de potentiel, ne permettant plus de comprendre et d’assimiler ? D’où vient cette pusillanimité du regard ? D’une absence de culture sélective et profonde ? D’un amoindrissement intellectuel ? Je le crains, malheureusement. Est-ce pour autant, la seule faute de l’individu. Non.

Pour Sugawara, le problème est plus vaste et provient de la société du spectacle, où la culture dans son ensemble a pris place sur le rayon peu glorieux de l’Entertainment : c'est-à-dire du divertissement. L’existence n’est plus qu’un jeu,  Il faut se divertir de tout et avec tout ; penser augmente les frustrations de ce que nous ne pouvons faire ou avoir. Nous confronter à une œuvre obligeant la réflexion et nécessitant une acuité fine entre les lignes, les masses, les formes, le sens, etc. rebute. Nous devons, par contre,  aller aux expositions parce que nous le valons bien ; parce que notre hebdomadaire en parle et parce que le marketing culturel (termes absolument antinomiques)  a fait mouche. Nous réserverons alors notre place pour aller voir la ixième exposition événement. Je ne sais pas si nous en avions une absolue nécessité pour notre développement personnel, mais nous mourrons joyeux ce soir de nous être rempli encore une fois, cela nous permettra de rayonner. Nous aurions aussi bien pu aller au cinéma ; filmer en HDI une vidéo perso destinée à Youtube ; flâner dans une galerie marchande assouvir l’irrépressible envie d’acheter  un nouveau gadget (il parait que la crise et la concurrence chinoise font baisser les prix) ; mais non, nous avons quelques ambitions intellectuelles et il nous parait riche d’aller nous goinfrer l’esprit. « T’as vu la dernière exposition Monet ou bidule ?  - Non, je croyais qu’il était mort ! Ah ! des œuvres oubliées ?».

Sugawara  rejette  cette vision de la culture consumériste. Il y a une inadéquation  entre la culture et la consommation  culturelle de masse. La consommation culturelle n’éduque pas, ne confère pas de sens critique, n’est pas réflexive, pluraliste, mais simpliste et formatée. Elle a le goût docile du compromis et de l’autosatisfaction (rien pour envisager avec audace une future [r]évolution, fut-elle intellectuelle), c’est une culture d’état ou du marché, donc officielle ; non sans âme, mais sans anicroche, ni soubresaut, elle conforte le goût dominant des scribouillards et des embourgeoisés pusillanimes.

Lorsque je pense à la quantité d’efforts intellectuels, psychiques et physiques qu’un artiste (notamment) s’impose pour que le monde s’enrichisse de l’organisation d’une conscience éveillée, j’ai honte de cette massification culturelle quasi industrielle, sans incongruité ni subversivité. L’art, le vrai, fait peur, car il n’ambitionne pas la facilité et créé le doute obligeant l’étude ; il expurge de la matière les éléments les moins consensuels et provoquent un dépassement de la mesure générale. Si ce n’est pas le cas, pourquoi créer ?

Sont-ce ces temps de crise,  amenant vers une imagerie simpliste, qui ramollissent nos liens à une culture favorisant les grands arts (le terme grand art est employé sciemment, dans le sens ce de qui est déterminant dans un projet de civilisation en vue de  son accomplissement. Evidemment dans cette acception, l’art ne peut être isolé, il s’associe avec toutes les sciences humaines) ? Il y a du vrai, mais ce n’est pas suffisant pour la discréditer en la classant parmi les divertissements. La raison de cette évolution, nous devons la chercher  dans les choix d’économie politique qui gouverne désormais nos sociétés, dans l’accroissement démesuré de la technique (devenant non un moyen mais une fin) et au final dans la technicisation de l’individu (l’individu devenant une prothèse d’usage de l’objet sacralisé). Il fut un temps, proche, où l’équilibre entre le développement économique des états et des sociétés privées par rapport à l’autonomie intellectuelle de l’individu, grâce à son éducation, fut mené à un haut degré de réalisation (cette pensée, ne s’applique malheureusement qu’à l’occident). Désormais, nous percevons bien que  les priorités des états ne sont plus les mêmes, qu’elles s’appliquent aujourd’hui à réduire les coûts financiers de ce qui pourrait cultiver l’individu. Car le cultiver, c’est en faire un être pensant, sujet à l’insubordination, à la désobéissance, à la critique sociale et politique ; c’est un être capable de rejeter un système et de s’unir avec d’autres êtres pensant pour renverser des choix économiques et politiques. Mieux vaut alors axer son existence vers le seul désir d’acquisition des objets, des objets technologiques lui conférant la sensation de liberté, de puissance, d’omniprésence afin de confisquer sa pensée et de le réduire à l’état de machine à consommer : je consomme ce que je produis, je produis ce que je consomme, le reste est trop d’efforts. La nouvelle barbarie est en train de naître sous nos faux choix de civilisation, malgré les cendres encore chaudes des dernières guerres, des derniers massacres, des dernières crises financières. « [Notre] soumission [au système puise(ra)] ses racines dans la soumission radicale de [notre] pensée ».

 

1.       Geneviève Decrop (préface de) in Rudolf Hoess, Le commandant d’Auschwitz parle, p16, La Découverte, Paris, 1995, 2005.

 

Au temps de la fonte des neiges précoces, Février 2012.

Sugawara Gen.

 



 

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 16:03

 

L’artiste et le pacte social.

 

De tous les arts, l’art pictural est le plus démocratique et celui qui amène, présente gratuitement l’œuvre à l’amateur, au curieux . « Pourtant, direz-vous, le prix des œuvres d’art est largement au-dessus du revenu moyen de la population ! » Oui, mais l’intérêt est-il de posséder une œuvre ou de pouvoir l’approcher, l’appréhender, l’expérimenter , la sentir…

Combien d’entre vous ont payé leur visite d’exposition dans une galerie ? La réponse est simple : aucun, car chacun sait qu’une galerie est d’entrée libre. Par conséquent, tout le monde à le loisir de se cultiver aux frais des artistes et des galeristes. Sugawara, le premier, le fit quand étudiant, il passait d’un musée à un quartier de galeries deux fois par semaine. Parfois, il entretenait avec le galeriste des discussions intéressantes devant des œuvres d’artistes modernes ou contemporains, ou bien, il déambulait  seul d’une œuvre à l’autre sans souci de temps. Je me souviens avec émotion le jour où dans une galerie-librairie-salle des ventes, je pus m’asseoir et contempler le cabinet de musique réalisé, en céramique, par Kandinsky pour un collectionneur. J’étais seul, je m’assis au moins une heure, à goûter des yeux le travail du dessin, des couleurs sourdes et néanmoins vives de tons et d’harmonies. Il n’y avait aucun bruit,  si bien que la musique à laquelle avait pensée l’artiste, en réalisant l’œuvre, pouvait être mienne. Ce fut un moment d’extrême sensibilité que je souhaite à chacun.  

Est-ce que l’opéra, le cinéma, le théâtre, les concerts permettent cela sans dépenser un euro ? Non et c’est bien dommage, car en ces temps où l’argent vient à manquer pour beaucoup, il faut des lieux où la culture se donne sans contrepartie. Les classes sociales favorisées ne sont pas les uniques cibles de l’art. Oh, J’entends bourdonner mes oreilles de cris d’artistes me disant tout le mal qu’ils auront à rembourser leur atelier et à payer leur pitance si personne n’achètent leurs œuvres et un cri non moins épouvantable de galeriste me montrant le poids des factures dont il doit s’acquitter pour le fonctionnement de son entreprise (laquelle fait vivre l’artiste, etc.), tout ça, nous le savons et Sugawara le sait (pardonne moi cette offense, galeriste chéri), car c’est aussi un artiste. Mais j’ai au cœur cet esprit des lumières (ce qui distingue la France du commun des pays, ne l’oublions pas) qui sut répandre le Savoir et le Penser, avec le plus bel élan humaniste de l’Histoire.

 

Il y a deux jours, alors  que j’étais en train de finir, après un mois de travail, la première étape de la réalisation d’une œuvre de quatre mètres vingt sur deux, je reçus un appel : « 

-  Sugawara*** ?

- Oui, Claude, comment vas-tu, et ton œuvre en cours ?

- Je t’appelle justement pour ça, je peux passer à ton atelier ?

- Viens, le café est au chaud sur le poêle, je bosse sur la grande œuvre pour … »

 

Claude est arrivé et j’ai corrigé sa peinture en lui donnant  quelques références d’artistes et d’œuvres à chercher pour qu’il comprenne mieux son travail d’amateur et qu’il puisse avancer sur le chemin de sa propre culture. Ah, Claude est un habitant de la ville où je réside, il n’est pas de ma famille, il est retraité, il a 72 ans et ne m’achètera jamais ni une peinture, ni un dessin, c’est hors de ses moyens. Par contre, je sais qu’il compte un peu sur moi pour parfaire, avant sa mort – que je lui souhaite dans longtemps, sa condition d’Homme. Durant sa vie professionnelle il n’a pas eu l’occasion de se cultiver, maintenant il l’a et ne veut pas gaspiller ce qui lui reste à vivre en de vaines occupations, alors il a sonné à ma porte, comme d’autres, pour profiter de mes quelques savoirs en art .

C’est ça, le pacte social de l’artiste, ne pas lésiner sur la passation du savoir : je sais, je transmets. Je dois vivre de mes œuvres certes, mais je ne dois pas oublier cet esprit des lumières qui a contribué à l’égalité et au développement de chacun.

 

Gen Sugawara***,  Le mois où l'humidité de la forêt tombe tôt sur les épaules, 2011.

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