"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien"(Socrate), ou, il est toujours temps de reconsidérer ses connaissances. Cette maxime s'est encore vérifiée, lorsque j'ai ouvert une monographie sérieuse sur le peintre français Jean-François Millet (1814-1875), un des fondateurs de l'école de Barbizon.

Millet est principalement connu pour son Angelus (1857), et Les glaneuses (1858), dans lesquels il dépeint le travail du monde paysan et se détourne de l'académisme alors en vigueur. Proche de la nature pour créer ses œuvres , il découvrira peu à peu la seule satisfaction de peindre les ambiances et la lumière dans le paysage, ce qui d'ailleurs influencera les impressionnistes.

A bien feuilleter cet épais livre pour entrer dans le détail des œuvres du peintre, comme aucun écran numérique n'aurait pu m'en donner l'occasion, je saisis combien ce peintre est d'une étonnante sensibilité, d'une profonde empathie à l'égard des êtres et de la nature. Tout ce que j'y vis me parut virginal, dénué de recherches esthétiques à la mode, dénué de vanité, pour tout dire plein de bonté, d'humanité, et de ce plaisir riche laissé par les meilleures œuvres - j'ajouterai : la meilleure humanité.

Certes, nous pourrions y déceler du lyrisme et de la poésie picturale, mais ce fut plutôt le calme que j'y trouvai. Un silence et une profondeur de l'espace, de cet espace que je connais entre les deux rives calcaire des canyons du Verdon. La lumière de Millet est palpable, tactile, ses personnages transpirent, se repose et sont simplement là, les pieds dans l'eau ou accoudés à un bâton de berger.

Autre chose, et je ne sais, si je le dévoile maintenant, de peur qu'on le gruge, le vandalise bêtement, en s'essayant à la même chose… Enfin, en quelques mots à peine discernables : c'est l'emploi de deux techniques habituellement séparées sur le support que Millet utilise à la perfection sur la même œuvre.

l'une dure, qui taille, biffe, rature, etc. est additionnée à une deuxième, plus douce, duveteuse, qui éclaire, illumine la première. Je n'en dirai pas plus, il faudra chercher

à travers ses œuvres.

Voilà, il faut toujours regarder à deux, voire trois fois, et se débarrasser de toutes certitudes, la découverte, la redécouverte est là devant nos yeux, il suffit de les dessiller.

Ch Avella Bagur 21 11 2023

Bonjour, 

Bien qu'artiste à l'écoute des pulsations du monde, la réalité nous dépasse toujours. L'Histoire que d'aucuns présentaient comme terminée, surgit depuis, à travers de multiples événements planétaires, telles des guerres régionales de forte intensité. Le calme apparent de l'occident endormait sans doute la conscience du monde, par le matérialisme systémique de la consommation, et la sur numérisation de l'espace individuel, telle une broyeuse de chocolat rendant le cerveau tout mou. L'Histoire réapparait aujourd'hui avec l'épidémie mondiale de COVID, le raz de marée de l'intelligence artificielle en cours, la guerre Ukraine Russie, le terrorisme massif et sa conséquence la guerre au Moyen-Orient, sans compter ce qui adviendra de tout cela dans les mois prochains.

Il y aurait de quoi peindre 100 Guernica. Aussi quand je regarde vers le passé, que l'introspection sert à rassembler et à rendre unique une ligne de plusieurs décades de travail, je vois que l'écoute et l'analyse du monde, que ce petit regard hors cadre, est une réelle source de compréhension de notre temps, un vrai procédé de création. Il me plait à croire que l'invention en 2003 de la série des Face FS (Floating Soul- les âmes flottantes), en peinture, dessin, et sculpture, elle plus que contemporain. Ces œuvres sont annonciatrices de ce qui se déploie à grande échelle dans la plupart des domaines de l'humain, à savoir  : les sciences, le monde du travail, le rapport au monde que chaque individu entretient avec autrui et lui-même.

Une des séries de ce grand ensemble des Face FS, s'intitule Final Trilogy part 1, 2 et 3. Pour le moment, et ce depuis 2019, je travail à la partie 1 : Riots/Wars.

Voilà quelques œuvres peintes à l'huile sur toile de petits formats de 2023.

[French/English text version]

Bonjour à tous,
Les baies rouges d'églantier, mon deuxième opus littéraire, sera gratuit au format e-book entre le 8 et le 12 juillet 2021, ne ratez pas l'occasion de ne pas dépenser d'argent pour obtenir un travail culturel.
Les baies rouges d'églantier est un roman, qui ne sort pas des élucubrations mentales d'un artiste peintre, mais d'un auteur qui fit le choix de remettre la littérature à plus tard lorsque les œuvres picturales seraient suffisamment autonomes.
Maintenant l'écriture, cet autre médium de création, partage mon temps avec la peinture.
Je vous assure que l'on peut créer, dans plusieurs directions, avec force, profondeur et sensibilité, quand toute l'existence est orientée en ce sens.
En 2020, il y eut : 51 Tons of Life, de la poésie contemporaine ; en 2021 Les baies ont mûri ; fin 2021 viendra Les démons de Paul, mon deuxième roman en cours d'écriture ; et en 2022-23 Le volume numéro 2 des baies rouges d'églantier verra le jour.
Comme les œuvres, Les baies, sont sans concession, sans lyrisme creux. C'est le parcours cru d'Adrian, jalonné d'art du début jusqu'à la fin comme aucun autre roman à ce jour.
Mais bon ça, il faut le lire pour le voir et le croire.
Hugs !
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Good morning all,
The red berries of rosehips (Les baies rouges d'églantier), my second literary opus, will be free in e-book format between July 8 and 12, 2021, don't miss the opportunity not to spend money on cultural work.
The red berries of rosehips is a novel, which does not come out of the mental rantings of a painter, but of an author who made the choice to postpone literature until later when the pictorial works would be sufficiently autonomous.
Now writing, this other medium of creation, shares my time with painting.
In 2020, there were: 51 Tons of Life, contemporary poetry; in 2021 The berries have ripened; at the end of 2021 will come Les Démons de Paul, my second novel in the process of writing; and in 2022-23 Volume 2 of the red rosehip berries will be released.
Like the works, The berries ... are uncompromising, without hollow lyricism. This is Adrian's raw journey, punctuated with art from start to finish like no other novel to date.
But this, you have to read it to see it and believe it.
Hugs!

#art #writing #work #culture #painting #novel #roman #poésie #poetry #création #creation #contemporaryart #travel #christopheavellabagur

En cette année misérable de la covid, post-covid et variants multiples, nous devons continuez à vivre, à acquérir des connaissances intellectuelles et sensibles. Pour certains ce ne sera que la suite d'un processus entamé il y a longtemps, pour d'autres ce sera besogneux, difficile, voire impossible.

Il faut des lieux de culture, il faut y accéder facilement, quand bien même la période oblige à quelques contraintes.

Des villes font le choix de la culture malgré la saison et n'ont pas peur d'ouvrir leurs portes aux artistes. C'est courageux, et elles méritent d'être encensées.

La ville d'Arlon en Belgique, fait partie de celles-là, bravo !   

Les Pleureuses, palais d'Arlon, Belgique du 4 juin au 16 juillet 2021.