L'intérêt d'un centre d'art privé tiendrait à sa programmation libre, hors des sentiers rebattus, de la mode, des artistes officiels (Oui, cela existe encore, il n'y qu'à regarder les expositions de tous les centres d'art de notre Paris-Provinces pour s'en convaincre). Revenons au centre d'art privé, celui-ci devrait proposer des expositions d'artistes différents pour rendre compte du réel dynamisme du pays et ainsi devenir un spot incontournable ici et ailleurs. Or que voit-on dans le nouveau centre d'art de Marseille, baptisé en grande pompe ironique MAMO (pour Marseille Modulor, mais aussi pour le MOMA de New York), acheté et créé par le designer Ora Ito ? Que les deux premières expositions ont présenté Daniel Buren et Xavier Veilhan.

Quel intérêt de présenter ces deux artistes officiels, sinon par un souci de publicité, afin de s’attirer les bonnes grâces de la presse paresseuse ?

Sugawara vous le dis, aucun intérêt ! Bien sûr les oeuvres de ces derniers s’intégreront parfaitement dans le lieu, un curator ou un critique acheté, je penche plutôt pour suiveur "pondra" le merveilleux texte du catalogue et chacun aura le sentiment d'avoir accompli un geste pour l'art et la culture. Eh bien non, ces expositions seront des enculades artistiques comme sait si bien les monter la société-des-comités-restreints-du-spectacle.

Ora Ito, vous avez eu du cran pour devenir ce que vous êtes, mais vous faites deux pas en arrière par le goût convenu de la programmation de votre centre artistique !

Sugawara

Un jour de vomissement de la répétition des mêmes.

Sugawara n'est pas pessimiste, pourtant force est de constater, qu'en regard de la crise persistante, du désintérêt chronique du pays pour l'art en dehors des expositions spectaculaires et de l'endogamie toujours plus prononcée du milieu de l'art, dans lequel nous pouvons fourrer les administrateurs des centres d'art, les journalistes, le ministère de la culture... les artistes seront bientôt sous les ponts. D'ailleurs, pourquoi seraient-ils logés à meilleur enseigne que le peuple ?

Quel tribu économique les européens vont-ils payer au dogme de l'austérité et de la politique économique de l'offre ?

After the post about the artist Avella Bagur : "Face Farglivert FS " on the second world war , the duty to remember today , and the role to be played by the artist in the memorial work on concentration camps, Sugawara wishes take you on an actual track thinking about the end of democracy and individual freedoms by too much oversight of its citizens.
We all know the movie " 1984" exposing a fascist world where everything is controlled by "Big Brother ." Until now fictional , we arrive apace with current projects: ECHELON (USA) and INDECT (European).
Nobody denies that we should monitor its territory to prevent , eradicate terrorist threats. But to do this , is that democratic states should follow the contours of fascism ?
The problem with these two monitoring projects is that this monitoring can not fully be taken by the state governments , but will be outsourced by private companies . Accept any normal citizen have its existence monitored by a private company ? We are in the era of Kafka ! Tomorrow , two men will come home, handcuff you , for you to appear in court without you knowing why! Your existence no longer correspond to the standards determined.

This is especially artists and intellectuals to point the problem, because politicians act in the shadow.

suggest an action: to test the "F scale" (1947) by Theodor W. Adorno, German philosopher. This test is a study of the personality, to determine the degree of ability to fascism. http://www.anesi.com/fscale.htm

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Après le post sur l'artiste Avella Bagur : "Face FS Farglivert" concernant la seconde guerre mondiale, le devoir de mémoire aujourd'hui, et le rôle que doit jouer l'artiste dans le travail mémoriel sur les camps de concentration, Sugawara souhaite vous mener sur une piste de réflexion actuelle concernant la fin de la démocratie et des libertés individuelles par la trop grande surveillance de ses citoyens.
Nous connaissons tous le film "1984" exposant un monde fasciste où tout est contrôlé par "Big Brother". Jusqu'à présent fictionnel, nous y arrivons à grand pas avec les projets en cours : ECHELON (USA) et INDECT (européen).
Personne ne nie qu'il faille surveiller son territoire national pour éviter, éradiquer les menaces terroristes. Mais pour ce faire, est-ce que les états démocratiques doivent épouser les formes du fascisme ?
Le problème que soulève ces deux projets de surveillance tient à ce que cette surveillance ne pourra pleinement être menée par les administrations étatiques, mais devra être sous-traitée par des sociétés privées. Quel citoyen normal acceptera d'avoir son existence surveillée par une société privée ? Nous voici dans l'ère de Kafka ! Demain, deux hommes viendront chez vous, vous menotter, pour vous faire comparaitre en justice sans que vous sachiez pourquoi. Votre existence ne correspondra plus aux standards décidés.

C'est notamment aux artistes et aux intellectuels de pointer le problème, puisque les politiques agissent dans l'ombre.

Je vous conseille une action : faire le test de "l'échelle F" (1947) de Theodor W. Adorno, philosophe allemand. Ce test est une étude de la personnalité, pour déterminer le degré d'aptitude au fascism. http://www.anesi.com/fscale.htm

We without doubt have something to learn from an old creator man.

山の音